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Blog des classes de seconde, première, littérature et société
27 mai 2020

Les Représentations du monde – Histoire de l’art

  

Les Représentations du monde – Histoire de l’art

L’Œuvre de M.C. ESCHER (1898-1972), – L’Exploration de l’Infini

 Mauritz Cornelis ESCHER est un artiste hollandais. Après de brèves études d’architecture, il s’initie aux arts décoratifs, ce qui lui permet de maîtriser rapidement les techniques du dessin et de la xylographie.

 

 

Les Trois Mondes, 1955

 Il s’agit d’une lithographie sur laquelle figurent trois mondes séparés par l’eau : le monde sous-marin, le monde terrestre et le monde-surface, monde de reflets et de miroirs.

 

 

 

Relativité, 1951. 

 Célèbre lithographie de l’artiste, elle est caractéristique de ses explorations sur la perspective. La gravure présente six escaliers et trois sources de gravité. Remarquons que chaque escalier peut être emprunté par des personnages de deux sources de gravité.

 

 

 

 

Print Gallery, 1956

Lithographie qui s’intéresse au vertige de la mise en abyme en utilisant le procédé de la distorsion.

https://www.youtube.com/watch?v=dzCEf8mwgDU

 

 

 

 

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27 mai 2020

Texte 4 : LE CHEVALIER DE JAUCOURT, L’

Texte 4 : LE CHEVALIER DE JAUCOURT, L’ Encyclopédie, article « Voyage », 1751.

 

Voyage, (Education.)

Les grands hommes de l'antiquité ont jugé qu'il n'y avait de meilleure école de la vie que celle des voyages ; école où l'on apprend la diversité de tant d'autres vies, où l'on trouve sans cesse quelque nouvelle leçon dans ce grand livre du monde ; et où le changement d'air avec l'exercice sont profitables au corps et à l'esprit.

Les beaux génies de la Grèce et de Rome en firent leur étude, et y employoient plusieurs années. Diodore de Sicile met à la tête de sa liste des voyageurs illustres, Homère, Lycurgue, Solon, Pythagore, Démocrite, Eudoxe & Platon. Strabon nous apprend qu'on montra longtemps en Egypte le logis où ces deux derniers demeurèrent ensemble pour profiter de la conversation des prêtres de cette contrée, qui possédaient seuls les sciences contemplatives.

Aristote voyagea, avec son disciple Alexandre ; dans toute la Perse, & dans une partie de l'Asie jusques chez les Bramanes. Cicéron met Xénocrates, Crantor, Arcesilas, Carnéade, Panétius, Clitomaque, Philon, Possidonius, etc. au rang des hommes célèbres qui illustrèrent leur patrie par les lumières qu'ils avaient acquises en visitant les pays étrangers.

Aujourd'hui les voyages dans les états policés de l'Europe (car il ne s'agit point ici des voyages de long cours), sont au jugement des personnes éclairées, une partie des plus importantes de l'éducation dans la jeunesse, et une partie de l'expérience dans les vieillards. Choses égales, toute nation où règne la bonté du gouvernement, et dont la noblesse et les gens aisés voyagent, a des grands avantages sur celle où cette branche de l'éducation n'a pas lieu. Les voyages étendent l'esprit, l'élèvent, l'enrichissent de connaissances, et le guérissent des préjugés nationaux. C'est un genre d'étude auquel on ne supplée point par les livres, et par le rapport d'autrui; il faut soi-même juger des hommes, des lieux, et des objets.

Ainsi le principal but qu'on doit se proposer dans ses voyages, est sans contredit d'examiner les moeurs, les coutumes, le génie des autres nations, leur goût dominant, leurs arts, leurs sciences, leurs manufactures et leur commerce.

Ces sortes d'observations faites avec intelligence, et exactement recueillies de père en fils, fournissent les plus grandes lumières sur le fort et le faible des peuples, les changements en bien ou en mal qui sont arrivés dans le même pays au bout d'une génération, par le commerce, par les lois, par la guerre, par la paix, par les richesses, par la pauvreté, ou par de nouveaux gouverneurs.

Il est en particulier un pays au - delà des Alpes, qui mérite la curiosité de tous ceux dont l'éducation a été cultivée par les lettres. A peine est-on aux confins de la Gaule sur le chemin de Rimini à Cesene, qu'on trouve gravé sur le marbre, ce célèbre sénatus - consulte qui dévouait aux dieux infernaux, et déclarait sacrilège et parricide quiconque avec une armée, avec une légion, avec une cohorte passerait le Rubicon, aujourd'hui nommé Pisatello. C'est au bord de ce fleuve ou de ce ruisseau, que César s'arrêta quelque temps, et là la liberté prête à expirer sous l'effort de ses armes, lui coûta encore quelques remords. Si je diffère à passer le Rubicon, dit- il à ses principaux officiers, je suis perdu, et si je le passe, que je vais faire de malheureux ! Ensuite après y avoir réfléchi quelques moments, il se jette dans la petite rivière, et la traverse en s'écriant (comme il arrive dans les entreprises hasardeuses) : n'y songeons plus, le sort est jeté. Il arrive à Rimini, s'empare de l'Ombrie, de l'Etrurie, de Rome, monte sur le trône, et y périt bientôt après par une mort tragique.

Je sais que l'Italie moderne n'offre aux curieux que les débris de cette Italie si fameuse autrefois ; mais ces débris sont toujours dignes de nos regards. Les antiquités en tout genre, les chefs - d'oeuvres des beaux arts s'y trouvent encore rassemblés en foule, et c'est une nation savante et spirituelle qui les possède;  en un mot, on ne se lasse jamais de voir et de considérer les merveilles que Rome renferme dans son sein.

Cependant le principal n'est pas, comme dit Montaigne, « de mesurer combien de pieds a la santa Rotonda, et combien le visage de Néron de quelques vieilles ruines, est plus grand que celui de quelques médailles ; mais l'important est de frotter, et limer votre cervelle contre celle d'autrui.» C'est ici surtout que vous avez lieu de comparer les temps anciens avec les modernes, «et de fixer votre esprit sur ces grands changements qui ont rendu les âges si différents des âges, et les villes de ce beau pays autrefois si peuplées, maintenant désertes, et qui semblent ne subsister, que pour marquer les lieux où étaient ces cités puissantes, dont l'histoire a tant parlé.»

Quelle est la thèse défendue ? Quels arguments la soutiennent ?

 

 

 

Texte 5 : LEVI-STRAUSS, Race et histoire, chapitre 3, « L’ethnocentrisme », 1952.

 

 

 

L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles: morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ainsi l’Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or derrière ces épithètes se dissimule un même jugement: il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l’inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale, par opposition à la culture humaine. Dans les deux cas, on refuse d’admettre le fait même de la diversité culturelle; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.

 

Ce point de vue naïf, mais profondément ancré chez la plupart des hommes, n’a pas besoin d’être discuté puisque cette brochure en constitue précisément la réfutation. Il suffira de remarquer ici qu’il recèle un paradoxe assez significatif. Cette attitude de pensée, au nom de laquelle on rejette les « sauvages » (ou tous ceux qu’on choisit de considérer comme tels) hors de l’humanité, est justement l’attitude la plus marquante et la plus distinctive de ces sauvages mêmes. On sait, en effet, que la notion d’humanité, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l’espèce humaine, est d’apparition fort tardive et d’expansion limitée. Là même où elle semble avoir atteint son plus haut développement, il n’est nullement certain ——l’histoire récente le prouve —— qu’elle soit établie à l’abri des équivoques ou des régressions. Mais, pour de vastes fractions de l’expèce humaine et pendant des dizaines de millénaires, cette notion paraît être totalement absente. L’humanité cesse aux frontières de la tribu, du groupe linguistique, parfois même du village; à tel point qu’un grand nombre de populations dites primitives se désignent d’un nom qui signifie les « hommes » ( ou parfois — dirons-nous avec plus de discrétion — les « bons », les « excellents », les « complets »), impliquant ainsi que les autres tribus, groupes ou villages ne participent pas des vertus — ou même de la nature — humaines, mais sont tout au plus composés de «  mauvais », de «  méchants », de « singes de terre » ou « d’oeufs de pou ». On va souvent jusqu’à priver l’étranger de ce dernier degré de réalité en en faisant un «  fantôme » ou une « apparition ». Ainsi se réalisent de curieuses situations où deux interlocuteurs se donnent cruellement la réplique. Dans les Grandes Antilles1, quelques années après la découverte de l’Amérique, pendant que les Espagnols envoyaient des commissions d’enquête pour rechercher si les indigènes possédaient ou non une âme, ces derniers s’employaient à immerger des blancs prisonniers afin de vérifier par une surveillance prolongée si leur cadavre était, ou non, sujet à la putréfaction.

 

Cette anecdote à la fois baroque et tragique illustre bien le paradoxe du relativisme culturel2 (que nous retrouverons ailleurs sous d’autres formes): c’est dans la mesure même où l’on prétend établir une discrimination entre les cultures et les coutumes que l’on s’identifie le plus complètement avec celles qu’on essaye de nier. En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. 

 

 1 Grandes Antilles: les quatre grandes îles de l’arc antillais ( Cuba, Hispaniola, la JamaÏque et Porto Rico.

 2 relativisme culturel: doctrine selon laquelle les croyances et les démarches mentales d’un individu dépendent de la culture à laquelle il appartient.

 

 



20 mai 2020

Corrigé possible pour la dissertation :

 

Introduction

[Accroche] Apollinaire est très souvent présenté comme un poète moderne rompant avec les différentes traditions des siècles passés et introduisant la vie moderne dans ses poèmes.

[Citation] Pourtant s’il affirme qu’« on ne peut transporter partout avec soi le cadavre de son père », il écrit aussi que « nos pieds ne se détachent qu’en vain du sol qui contient les morts. »

[Explicitation du sujet] S’il faut, pour être un créateur, s’émanciper de l’influence de ses prédécesseurs et ne surtout pas se contenter de reproduire ce qu’ils ont fait, il faut aussi savoir puiser dans le passé les éléments d’une poésie nouvelle. On est donc tenu de se demander si cet équilibre entre tradition et modernité suffit à définir la modernité poétique.

[Annonce du plan] Nous verrons tout d’abord quelle dialectique s’opère entre modernité et tradition [I], puis nous chercherons à savoir comment cette alliance entre deux extrêmes peut fonder un lyrisme nouveau [II].

I. Tradition ou modernité ?

1. Les indices de la modernité

La modernité, c’est-à-dire ce qui pourrait rompre avec une certaine tradition, se manifeste au moins sous deux formes.

Tout d’abord les thèmes. Ils sont pris dans la réalité de ce monde moderne de la fin du xixe et du début du xxe siècle. Apollinaire, dans Alcools, fait l’éloge de la « rue industrielle » et « Zone » commence par l’évocation de la Tour Eiffel. Cendrars, dans Du monde entier, consacre un poème au transsibérien et un autre au canal du Panama.

C’est aussi le travail sur le vers. Cendrars, comme Apollinaire déstabilisent le vers en en supprimant la ponctuation. Ils utilisent le vers libre, en l’allongeant parfois jusqu’à ce qu’il se confonde avec de la prose, ce que note le titre (provocateur) choisi par Cendrars pour un de ses poèmes les plus connus : La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Max Jacob, quant à lui, choisit le poème en prose dans Le Cornet à dés.

2. Les indices de la tradition

Mais derrière ces indices d’une modernité revendiquée, on trouve aussi les traces d’une poésie plus traditionnelle.

Il suffit de regarder la composition du recueil d’Apollinaire pour s’apercevoir que la majorité des poèmes se présentent sous la forme de strophes régulières et que le poète utilise alexandrins, octosyllabes, décasyllabes et heptasyllabes.

Le poète puise ses références dans les temps anciens, qu’ils soient mythologiques (« Brasier »), bibliques (« Salomé »), appartenant au cycle arthurien (« Merlin et la vieille femme ») ou tous confondus comme dans « La chanson du mal aimé » où se côtoient, entre autres, les références à Ulysse, à la Bible, et à la mythologie hindoue.

Reverdy, quant à lui intitule certains de ses poèmes « La fuite du temps » ou encore « Jour monotone », qui sont des thématiques traditionnelles.

 

3. La coexistence de la tradition et de la modernité

La modernité ne signifie pas le refus total d’une poésie ancienne considérée comme dépassée. Au contraire, il s’agit d’un mariage subtil entre passé et présent.

Ainsi Apollinaire écrit dans une lettre à sa marraine : « Pour ce qui est de la poésie libre dans Alcools, il ne peut y avoir aujourd’hui de lyrisme authentique sans la liberté complète au poète et même s’il écrit en vers réguliers, c’est la liberté qui le convie à ce sujet. Sans liberté il ne saurait y avoir de poésie. »

Cette liberté peut se manifester dans une utilisation plus prosaïque du vers régulier. Ainsi, dans « Loreley » poème composé d’alexandrins en distiques, se glisse parfois un vers de 14 syllabes ou un vers de 17 syllabes. A contrario, un alexandrin peut se glisser dans une strophe en vers libres ; c’est le cas, par exemple, de ce vers de La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France : « En ce temps-là, j’étais en mon adolescence ».

Le goût du pastiche, pratiqué par Max Jacob, relève bien de ce mélange entre tradition et modernité : le pastiche (qui imite un ancien) oscille toujours entre éloge et moquerie, comme le montre ce titre « Poème dans un goût qui n’est pas le mien » (Le Cornet à dés).

[Transition] Si le jeu entre tradition et modernité est bien un indice d’une modernité poétique, il ne suffit pas à définir cette modernité poétique du début du xxe siècle. Il y faut aussi un souffle nouveau.

 

II. Un lyrisme nouveau

 

1. « L’esprit nouveau »

Sans être véritablement ce qu’on appelle un chef de file, Apollinaire publie des textes théoriques sur la peinture (le cubisme) et tente de définir ce qu’il appelle « l’esprit nouveau » en poésie.

En 1917, Apollinaire écrit dans L’Esprit nouveau et les poètes que « La surprise est le grand ressort nouveau. C’est par la surprise, par la place importante qu’il fait à la surprise que l’esprit nouveau se distingue de tous les mouvements artistiques et littéraires qui l’ont précédé. »

Cette recherche de l’effet de surprise se manifeste, par exemple, dans « Chantre » constitué d’un monostiche au sens énigmatique (« Et l’unique cordeau des trompettes marines »), surprise d’autant plus forte que le poème est inséré entre deux poèmes plus longs et aux thématiques différentes.

Les jeux sur les mots (forme et sens), les calembours relèvent du même effet : « Le cuisinier plume les oies / Ah tombe neige / Tombe et que n’ai-je / Ma bien-aimée entre les bras » (« La blanche neige »)

2. Un lyrisme visuel

Les calligrammes d’Apollinaire ne sont pas une simple fantaisie du poète, mais traduisent la recherche d’une nouvelle poésie visuelle.

En effet, toujours dans L’Esprit nouveau et les poètes, Apollinaire note que « Les artifices typographiques poussés très loin avec une grande audace ont l’avantage de faire naître un lyrisme visuel qui était presque inconnu avant notre époque. Ces artifices peuvent aller très loin encore et consommer la synthèse des arts, de la musique, de la peinture et de la littérature. »

Apollinaire et Cendrars introduisent des chiffres dans leurs vers : « il y a les livraisons à 25 centimes », « Pie X » (Apollinaire), ou même dans les titres des poèmes « 35° 57’ latitude nord 15° 16’ longitude ouest » (Cendrars).

Les poètes s’inspirent des collages des peintres cubistes : Cendrars, dans « Le Panama ou les aventures de mes sept oncles » insère un prospectus en anglais. Reverdy délaisse l’alignement systématique des vers sur la marge gauche et les organise de manière dynamique comme des lignes graphiques sur le blanc de la page.

3. Un lyrisme fondé sur un nouvel élan

Ce lyrisme nouveau prend son essor sur le quotidien, la recherche de soi, et une aspiration à la spiritualité.

Les poètes continuent à réhabiliter les objets du quotidien, les situations qui pourraient sembler insignifiantes ; comme au début de ce poème de Cendrars, justement intitulé « Menu fretin » : « Le ciel est d’un bleu cru / Le mur d’en face est d’un blanc cru / Le soleil cru me tape sur la tête. »

Le « je lyrique » est à la recherche de lui-même, comme on le voit dans de nombreux poèmes d’Alcools (« Zone » où on suit la déambulation du poète dans la ville ; ou encore dans ce vers de « Cortège » : « Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes »).

Cette recherche de soi s’accompagne d’une aspiration à la spiritualité, à l’élévation, à un sens transcendant. Une telle aspiration se manifeste dans « Zone » (« La religion seule est restée toute neuve la religion »), mais aussi chez d’autres poètes comme Max Jacob ou Reverdy. L’ouvrage en prose poétique de Cendrars, Le Lotissement du ciel, relève de cette même fascination.

Conclusion

[Synthèse] Comme l’écrit Apollinaire dans sa lettre à Billy, la modernité poétique n’est pas œuvre de destruction, il s’agit plutôt de donner un nouveau souffle au monde ancien, d’en jouer librement afin d’inventer ce lyrisme nouveau où se rencontrent le rire, la surprise, la mélancolie, le trivial, le questionnement de soi et la spiritualité.

[Ouverture] Un art du collage qui se rapproche du renouveau opéré par les peintres cubistes du début du siècle qui mêlent eux aussi dans leurs tableaux, lettres et images, et auquel André Breton rendra hommage.

 

 

 

 

18 mai 2020

Hippolyte & Aricie, opéra de Jean-Philippe Rameau (1733)

Dans une mise en scéne classique :

https://www.youtube.com/watch?v=aSAeLv7OtwA

 

Dans une mise en scène moderne (que celui qui peut m'expliquer la présence de cet immense frigidaire m'envoie un message!) :

https://www.youtube.com/watch?v=7AaPtF_aHwg

11 mai 2020

Phèdre, éléments d'introduction :

La généalogie du personnage éponyme :

https://mythologica.fr/grec/phedre.htm

L'oeuvre :

https://www.espacefrancais.com/phedre/

La notion de catharsis dans le théâtre tragique :

http://tete-en-lettres.com/theatre-quest-ce-que-la-catharsis/

https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/catharsis.php

Un bref rappel sur le classicisme :

http://tete-en-lettres.com/mouvements-litteraires-le-classicisme/

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5 mai 2020

Tout sur le théâtre

https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article1562

4 mai 2020

Textes 13, 14 et 15 : Jean Racine, Phèdre.

Texte 13 : I,1 (jusqu'à "Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.")

Texte 14 : V,6, (la tirade de Théramène : "A peine nous sortions (...) De nos cris douloureux la plaine retentit.")

Texte 15 : V, 7, (le dénouement : " Eh bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie ! (...) Son amante aujourd'hui me tienne lieu de fille !")

 

 

Le texte intégral est à lire en cliquant sur les liens suivants :

http://theatre-classique.fr/pages/pdf/RACINE_PHEDRE.pdf

https://libretheatre.fr/wp-content/uploads/2016/09/Phedre_Racine_LT.pdf

https://bibliothequenumerique.tv5monde.com/livre/148/Phedre

 

En écoute ici :

https://www.youtube.com/watch?v=oE_aMcLvSdA

 

A voir ici :

https://www.youtube.com/watch?v=SXawHgRgAGc

https://www.youtube.com/watch?v=3ofMFwlWxWg

4 mai 2020

Dissertation :

En 1917, dans L'Esprit nouveau et les poètes (essai sur la poésie moderne, contemporaine de la peinture cubiste), Guillaume Apollinaire écrit : « La surprise est le grand ressort nouveau. » Dans quelle mesure la modernité du recueil Alcools tient-elle à cette esthétique de la surprise ?

Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté, en vous appuyant sur votre lecture du recueil Alcools d’Apollinaire et sur les autres textes étudiés dans le cadre du parcours modernité poétique.

 

Compléments sur G. Apollinaire :

https://www.espacefrancais.com/guillaume-apollinaire/

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